Tranquilliser votre critique intérieur et exprimez-vous avec assertivité
Voulez-vous apaiser votre critique intérieur et parler en public avec assurance ?
Votre critique intérieur vous empêche-t-il de prendre la parole en public avec assertivité ?
Lorsque vous voulez vous exprimer en réunion, une petite voix vous dit que vos collègues et managers vont vous juger, vous trouver stupide ou incompétent ?
Ou peut-être avez-vous l’impression que tout le monde a quelque chose de valable à dire, sauf vous ?
Les centaines de femmes et d’hommes que j’accompagne depuis ces dix dernières années sont venus me voir précisément parce que leur critique intérieur les empêchait de s’exprimer avec confiance et impact.
Souvent, mes clients me disent qu’ils souffrent du syndrome de l’imposteur. Par conséquent, leur peur de ne pas être à la hauteur des attentes les empêche d’exprimer leur opinion de manière convaincante. En réalité, cependant, le syndrome de l’imposteur n’est qu’un symptôme du critique intérieur.
Qu’est-ce que le critique intérieur ?
Regardons de plus près ce qu’est réellement cette petite voix critique.
C’est la voix qui vous dit des choses comme : « Tu es stupide », « Les autres savent mieux faire que toi », « Comment oses-tu dire ça ? », « Pour qui te prends-tu pour parler comme ça ? ».
Il est important de comprendre que votre critique intérieur vous dit ces choses parce qu’il a peur. Il a de mauvais souvenirs du passé, probablement de l’enfance, et il essaie de vous protéger pour ne pas reproduire ces situations désagréables, voire traumatisantes.
Peut-être il a peur que les gens se moquent de vous lorsque vous exprimez votre opinion. Que vous n’ayez rien d’important à dire, voire même que vos paroles puissent contrarier quelqu’un que vous appréciez. Parfois, il vous dit que si votre idée est mise en œuvre, elle ne sera pas aussi bonne que vous le pensiez.
Par ailleurs, j’ai remarqué que mes clients qui ont eu une mauvaise expérience de la prise de parole en public ont un fort critique intérieur qui leur dit qu’ils se ridiculiseront s’ils essaient à nouveau de parler devant un auditoire. Cela les amène à rougir, à trembler, à oublier leurs mots, à transpirer, voire même à bégayer.
J’ai également observé que mes clients qui ont souffert dans leur enfance des moqueries de la part des membres de la famille ou des enseignants, éprouvent de grandes difficultés à prendre la parole spontanément lors de réunions ou même lors de rencontres sociales.
Souvent les personnes qui réussissent très bien professionnellement sont affectées par ce critique intérieur. En général, elles parviennent à le dissimuler, mais elles se sentent mal à l’aise dès qu’elles sont sous les feux de la rampe. Parfois, notre critique intérieur nous encourage à travailler dur pour prouver aux autres, et à soi-même, que nous ne sommes pas un imposteur. Néanmoins, cela peut aussi nous pousser à nous mettre trop de pression sur les épaules, voire à faire un burn-out.
3 astuces pour tranquilliser votre critique intérieur
Face à notre critique intérieur que pouvons-nous faire ?
La tentation est grande de lui dire de se taire et de s’en aller. Mais cela ne marche pas, cela ne fait que l’inciter à crier encore plus fort pour être entendu et, par conséquent, nous nous sentons encore plus mal dans notre peau. N’oubliez pas qu’il s’agit de la partie de nous qui a peur et qui veut nous éviter de revivre une mauvaise expérience. Cette voix a besoin d’être écoutée, d’être comprise. La solution consiste donc à apaiser la voix, et non à la bannir.
Voici 3 astuces utiles pour tranquilliser votre critique intérieur :
- Appelez-le « mon critique intérieur » plutôt que « je ». Par exemple, au lieu de vous dire « J’ai peur de parler devant 80 personnes lors du panel de la semaine prochaine », dites plutôt : « Mon critique intérieur flippe à l’idée de parler devant 80 personnes lors du panel de la semaine prochaine ! »
De cette façon, vous vous séparez de votre critique intérieur et vous renforcez le fait qu’il n’est qu’une voix parmi tant d’autres qui vous parlent.
- Donnez-lui un nom pour le personnifier. Vous pouvez choisir un nom comme Cruella, Slave Driver, Dark Vador ou un prénom que vous n’aimez pas particulièrement. Cela vous aidera à vous rappeler que votre critique intérieur n’est pas l’essence de votre personnalité et qu’il s’agit simplement d’une voix qui a sa propre personnalité et sa propre pathologie. Chaque fois où vous l’entendez parler, prenez du recul, observez ce qu’il dit et remarquez à quel ses mots sont absurdes, voire ridicules. Vous pouvez même rire de l’absurdité de ses critiques !
- Faites preuve de compassion à l’égard des motivations de votre critique intérieur. Apprenez à questionner et à comprendre de quel danger il essaie de vous protéger. Une fois que vous avez fait de votre critique intérieur un personnage doté d’un nom, vous pouvez plus facilement lui parler afin de comprendre ses intentions et ses motivations. Après l’avoir écouté, vous pouvez le rassurer en lui disant quelque chose comme : « Merci pour ton commentaire, mais je me débrouille très bien dans cette situation ».
Mon critique intérieur (Miranda de Le diable s’habille en Prada) me dit : ne publie pas cet article, il n’intéressera personne ! J’ai écouté les arguments de Miranda, j’ai compris qu’elle essayait de me protéger contre le risque de me ridiculiser, et je l’ai rassurée en lui disant que je connaissais suffisamment bien mon sujet pour pouvoir partager des conseils utiles avec mes lecteurs et leur offrir des outils pour les aider à surmonter leurs propres doutes.
Qu’en est-il de votre critique intérieur ? Qu’essaie-t-il de vous dire ? Comment faites-vous pour l’apaiser ?
Et si vous investissiez sur vous-même ?
Contactez-moi pour une consultation gratuite afin de discuter en détail de vos besoins en coaching. Je vous élaborerai un plan d’action sur mesure, au service de votre ambition d’être convaincant.e et inspirant.e dans tous vos prises de parole.
Travaillons ensemble pour libérer votre parole intérieure !